Fils de Tafsir Ahmadou DIOP, Cheikh Muhammad al-Amîn fût un des premiers lettrés musulmans walo walo convertis à la voie mouride. Il jouissait d’une place prépondérante auprès de Cheikhoul Xaddym qui eut fait de lui son confident qu’il garda à ses cotés jusqu’à son rappel à DIEU en 1927. A partir de cette date, M.L.DIOP se fixa à Diourbel où il enseigna le CORAN et les sciences islamiques avant d’être nommé Imam de la grande Mosquée de Diourbel, fonction qu’il occupa jusqu’à son rappel à DIEU en 1967.
Très proche de Cheikh Mouhammadoul Bachir Mbacké, ils initièrent tous les deux le récital du ’Fulkoul-Mash’hun’ (un célèbre recueil de qassidas de Serigne Touba) durant chaque mois de ramadan. Cheikh Mouhammadoul Amîn récitait alors le ’Fulkou’ devant Serigne Bassirou Mbacké, et bon nombre de talibés mourides.
Comme ce dernier, ’ad-dagani’(pour rappeller ses origines de Dagana) faisait parti des biographes de Cheikh Ahmadou Bamba. Ces ouvrages les plus connu son ’Irwa’u-N-Nadim’ (L’abreuvement du commensal) et ’Al Minahul Miskiyyah’. Savant émérite, Serigne Mouhammadoul Amîn fût, comme Cheikh Mussa Kâ, au foyer appelé Daaray Kamil. Avec ses paires, il sont chargés de lire et de transcrire le Coran en plusieurs exemplaires. Dans son ouvrage ’Irwa’u-N-Nadim’, il y présente un poème qu’il a écrit en faveur des scribes qui constituent ce foyer.
En 1927, lorsque le Cheikh fût rappelé à DIEU, Cheikh Mouhammadou Lamine, avec Muhammad Ibn Ar-Rahman Al-Tandughi furent désignés pour préparer les funérailles.